La situation des forages
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Retrouvez en téléchargement la situation des forages et la liste des CSCom qui en disposent
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COMMUNIQUE N°2017-000004/MTFP-CNCFP
Le Ministre du Travail et de la Fonction Publique chargé des Relations avec les Institutions communique :
les candidats dont les noms suivent sont déclarés admis par ordre de mérite aux concours directs de recrutement dans la Fonction Publique d’Etat, au titre de l’exercice budgétaire 2016, ouverts par le communiqué N°2016-000023/MTFP-CNCFP du 19 octobre 2016, modifié.
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le vendredi 03 février 2017 la ville de Siby a abrité le lancement officiel de l’introduction du vaccin MENAFRICVAC dans le PEV de routine du MALI
sous la présidence de Madame la Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique représente par le Secrétaire Général du dit département Dr Bakary DIARRA
accompagné par le Directeur National de la Santé et le chef de Cabinet du Ministère de la Santé sans oublier les partenaires notamment GAVI, l’UNICEF, l’OMS, l’USAID, ROTARY et les autorités locales de Siby.
Pour un rappel historique sur cette maladie et les progrès réalisés dans sa lutte au Mali.
La méningite est une maladie infectieuse, redoutable, qui se reconnait par les signes suivants : la fièvre, les vomissements, la raideur au cou, la somnolence, la confusion et la désorientation. Chez le nouveau-né et le nourrisson, les symptômes classiques à savoir la fièvre, les maux de tête, la raideur au cou peuvent être absents ou difficiles à déceler ; le sujet peut simplement paraître plus lent, amorphe ou irritable, avoir des vomissements ou manquer d’appétit.
La maladie survient sous forme de poussées d’épidémies récurrentes en général, au 1er trimestre de l’année et touche toutes les classes d’âge avec une prédilection pour celle de moins de 30 ans. Le Mali fait partie des pays de la « ceinture de la méningite » qui couvre en partie 21 pays au sud du Sahara s'étendant du Sénégal à l'Ethiopie. Ces pays sont le théâtre de fréquentes épidémies. La dernière grande épidémie au Mali est survenue en 1997 avec 11 228 cas notifiés dont 1126 décès, soit une létalité de 10% et un survivant sur cinq garde des incapacités définitives, perte de l'audition, arriération mentale ou paralysie par exemple.
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Pr Rokia Sanogo, enseignante chercheure de Pharmacognosie à l’USTTB et Cheffe du Département Médecine Traditionnelle (DMT) de l’Institut Nationale de Recherche en Santé Publique (INRSP) de Bamako a reçu le 24 janvier 2017 auprès du siège de l’Union Africaine le prix Kwame Nkrouma 2016 pour les Femmes Scientifiques. Ce prix couronne plus de 28 ans d’engagement au service de la valorisation des ressources de la Médecine Traditionnelle au Mali et ailleurs. Sa compétence, sa rigueur, son engagement et son travail acharné dans le domaine de l’enseignement et de la recherche sur les plantes médicinales d’Afrique ont été ainsi reconnus et récompensés. Née à San en 1964, docteur en pharmacie à Bamako en 1990, spécialisée en Pharmacognosie en 1995 et Ph.D. en Pharmacognosie à l’Université de Messine (Italie) en 1999, la Prof Sanogo a commencé à enseigner la Pharmacognosie en Pharmacie en 2001 à l’Université de Bamako. Inscrite maître assistante du CAMES en 2005, la Prof Sanogo, depuis 2008, est la première femme du Mali agrégée en Pharmacie par le CAMES. C’est ainsi qu’à partir de 2009, elle a participé à l’encadrement et aux soutenances de thèses de Ph.D, de doctorant(e)s africain(e)s du Congo Brazzaville, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Benin, Guinée Conakry, Togo et Niger. Elle est aussi experte de l’Organisation Ouest Africaine de Santé dans l’espace CEDEAO pour l’élaboration des monographies des plantes médicinales et responsable de l’étude de leur toxicité, dans le cadre de la réalisation de la Pharmacopée de l’Afrique de l’Ouest. Elle en outre collabore avec l’OMS dans le domaine de la valorisation de la Médecine Traditionnelle. La prof Sanogo participe également à l’enseignement et la recherche sur les plantes médicinales africaines auprès des Facultés de Pharmacie d’Université d’Afrique, d’Italie et de France. Elle enseigne aussi au Cours d’Ethnopharmacologie Appliquée de la Société Française d’Ethnopharmacologie à Metz (France). Prof Rokia est l’auteur de plus de soixante-dix publications scientifiques sur les propriétés biologiques et la chimie des plantes médicinales du Mali et d’ailleurs, ainsi que de plusieurs ouvrages sur les aspects sociaux, économiques, culturels et de Santé Publique de la Médecine Traditionnelle Africaine. En tant que femme, en plus des thèmes généraux de recherche, ses projets sont surtout orientés à l’approfondissement des problèmes spécifiques aux femmes (mortalité maternelle, mutilations génitales féminines, contraception, stérilité, dysménorrhées, troubles liées à la ménopause, etc.). Pour faire en sorte que son engagement pour la valorisation de la médecine traditionnelle puisse avoir un impact réel sur la santé des populations, la Prof Sanogo depuis 2003 est promotrice et présidente d’Aidemet Ong. L’engagement de la Prof Sanogo pour la médecine traditionnelle a des racines profondes : “Mon grand-père paternel, Issa Magnan Sanogo, qui était un célèbre chasseur et thérapeute traditionnel de notre zone, s’était occupé d’une femme qui avait des difficultés à avoir des enfants, avec un résultat positif. Après sa mort, la femme est retournée chercher le même traitement pour une autre femme. Malheureusement, personne ne connaissait la recette qui avait permis à de nombreuses femmes d’avoir des enfants ». Mais la Lauréate regarde aussi vers le future: “Mon souhait, c’est de pouvoir capitaliser les riches expériences accumulées, de valoriser les nombreuses compétences qui existent, ainsi que les différentes opportunités qui se présentent, pour parvenir à la création d’une plateforme pluridisciplinaire autonome de formation, de recherche et de développement pour la valorisation des ressources de la Médecine Traditionnelle, avec la pleine implication des dépositaires des savoirs traditionnels de santé ». L’Equipe d’Aidemet Ong
Mardi 31 janvier 2017 le Sécretaire Général du Ministere de la Santé et de l'Hygiène Publique Dr Bakary DIARRA a participé dans la salle de conférence de l'OMS à l'assemblée générale ordinaire de CCM (Mécanisme de Coordination National) des subventions du Fonds Mondial dans le cadre de la lutte contre le VIH Sida, le Paludisme et la Tuberculose.
Dans le cadre du renforcement du système de santé du Mali et en vue de lutter contre la mortalité maternelle, infantile et néonatale, le Représentant de l’OMS, Dr Lucien Manga a procédé le mardi 31 janvier 2017, à la remise au Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, d’un important don de matériel roulant et équipements.
La cérémonie s’est déroulée au Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique en présence du ministre de la santé et de ses collaborateurs.
Cent vingt-neuf millions de FCFA (129 000 000 FCFA), telle est la valeur du don octroyé par l’OMS, composé de 9 véhicules Toyota, des pièces de rechange et des équipements de photothérapie pour la prise en charge des nouveaux nés.
En remettant un échantillon des clés à Mme la ministre de la santé, le Représentant de l’OMS dira que le don vise à soutenir les efforts du gouvernement du Mali dans la supervision et la lutte contre la mortalité maternelle, infantile et néonatale.
Pour sa part, la ministre de la Santé a au nom du gouvernement du Mali remercié l’OMS pour cet appui combien nécessaire pour l’atteinte des résultats dans le domaine sus-cité. Les véhicules ajoute-t-elle, seront destinés aux régions du nord où la crise humanitaire et sécuritaire entrave toute action de développement. Elle a enfin rassuré quant à l’utilisation rationnelle du don au bénéfice des populations du Mali.
Abdoulaye CISSE OMS
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Ce lundi 30 janvier 2016 Dr Bacary DIARRA, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique a effectué une séance de travail préliminaire avec des consultants engagés par l'OMS pour le Ministère de la Santé à travers le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) dans le cadre de l'évaluation à mi parcours du plan stratégique 2015-2019.
A l’instar d’autres pays, le Mali a intensifié ses activités depuis 1986, en passant de plus de 16024 cas recensés en 1992 dans 1163 villages à 5 cas dans les régions de Ségou, Tombouctou et Gao en 2015 et à 0 cas humain en 2016.
Selon une enquête réalisée par le Programme d’Eradication du Ver de Guinée (PEVG) en 1991/1992, il a été enregistré 9154 cas à Mopti, 6504 cas à Kayes, 277 cas Ségou, 89 cas à Koulikoro. La région de Sikasso et le district de Bamako étaient indemnes de ver de Guinée.
En 1995, il a été recensé 1947 cas de ver de Guinée dans la région de Gao et 537 cas pour la région de Tombouctou en 1996
Ce résultat qui fait suite de l’engagement du Mali, lors de la revue internationale du programme d’éradication organisée à Atlanta, du 09 au 11mars 2016 à parvenir à zéro(0) cas de ver de Guinée sur son territoire fin 2016, est le résultat de l’ensemble des acteurs (personnel socio-sanitaire et partenaires notamment le centre Jimmy Carter, OMS, UNICEF, HDI,..) œuvrant dans ce sens, ainsi qu’à l’implication de la population .
Cependant, 11cas d’infection ont été recensés chez des chiens dans le district sanitaire de Tominian dans la région de Ségou. Certes, nous sommes parvenus à l’arrêt de la transmission chez les hommes, mais de nombreuses zones d’ombre persistent quant à la compréhension de l’évolution de la maladie chez les animaux.