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Santé publique : L’OMS met 30 médecins à la disposition du Mali contre les épidémies

Le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Mali a reçu le mardi 26 septembre 2017 la visite de courtoisie du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Ousmane Samba Sow. Deux bonnes nouvelles ont été annoncées au chef du département de la Santé à cette occasion, à savoir : la mise à sa disposition de 30 médecins formés pour la prise en charge des urgences sanitaires et la surveillance épidémiologique ; et la présentation des résultats d’une “enquête pour la consolidation de l’offre de soins à travers le renforcement des capacités des prestataires non étatiques du Mali“.

Le représentant résident de l’OMS, Dr Lucien Manga, a reçu mardi 26 septembre, dans ses locaux sis à N’tomikorobougou, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr Samba Ousmane Sow. Cette visite de courtoisie du chef du département de la Santé a été marquée par deux importantes annonces. Primo, le représentant de l’OMS a informé le ministre Sow de la mise à sa disposition de 30 médecins formés pour la collecte et le traitement des informations concernant la surveillance épidémiologique, et pour la prise en charge des urgences sanitaires.
Ces médecins mis à la disposition du Mali par l’OMS seront déployés sur toute l’étendue du territoire de Kayes à Ménaka. Ils viendront en appui aux structures de santé en vue d’une meilleure collecte des données et pour une meilleure prise en charge des urgences sanitaires à travers le pays. Ces missionnaires de l’OMS, déjà nantis de plusieurs années d’expériences acquises sur le terrain dans le domaine de la surveillance épidémiologique et de la prise en charge des urgences sanitaires, ont reçu la semaine dernière une formation spéciale pour se familiariser avec les outils de travail et les exigences de l’organisation mondiale de la Santé dans ce sens. Ils ont été dotés des outils de rapportage et de surveillance pour qu’ils puissent faire face correctement à la mission qui leur est assignée.

Le second temps fort de cette visite du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Ousmane Sow, a été la présentation au ministre des résultats de “l’Enquête pour la consolidation de l’offre de soins à travers le renforcement des capacités des prestataires non étatiques du Mali”.

Le représentant de l’OMS au Mali, Lucien Manga, a invité les nouvelles recrues à travailler en étroite collaboration avec les agents socio-sanitaires dans leurs tâches quotidiennes notamment celles relatives aux activités de la surveillance épidémiologique. Pour lui, cette contribution de l’OMS auprès de notre pays va permettre d’avoir une base factionnelle. “Pour avoir des décisions rationnelles, il faut une base factionnelle, ce qui fait partie des prérogatives de l’OMS”, a-t-il ajouté.

Pour le représentant résident de l’OMS, l’enquête pour la consolidation de l’offre de soins qui a été effectuée auprès des praticiens non étatiques va beaucoup aider le gouvernement à apporter les réponses idoines par rapport aux insuffisances constatées par l’enquête. Elle permettra de mettre en clair les besoins des structures sanitaires qui seront corrigés par les autorités pour des soins de qualité en faveur des populations, dira-t-il.

Pour sa part, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Sow a salué ces initiatives de l’OMS qui est une organisation sanitaire de l’ONU au service des pays membres. Selon lui, “ces actions de l’OMS viennent en appui au Programme présidentiel d’urgences sociales qui vise à apporter des soins de santé de qualité aux Maliens partout où ils se trouvent, d’élargir la couverture sanitaire à travers la création des centres de vie communautaires, etc.”.

S’adressant aux 30 missionnaires, le ministre Samba Sow les a invités à être proactifs dans la prise en charge des urgences sanitaires et aussi à rester vigilants dans la surveillance épidémiologique. Il a dit compter entre autres sur cette initiative de l’OMS pour renforcer le dispositif d’urgence sanitaire en vue d’y faire face rapidement, comme ce fut le cas de la Maladie à virus Ebola, il y a seulement 3 ans.

Concernant l’enquête sur les prestataires privés qui a touché plus de 1500 personnes, le ministre Samba Ousmane Sow a invité les uns et les autres à apporter une réponse rapide à certaines insuffisances constatées et d’apporter progressivement des réponses à d’autres pour l’amélioration de la qualité des soins. “Nous allons travailler pour la reconnaissance des valeurs réelles de ces praticiens dans l’ombre. Il faut reconnaître qu’ils ont eu à jouer un grand rôle dans la prise en charge de certaines pathologies dans notre pays avant l’intervention des médecins étatiques”, a reconnu Pr. Samba Sow. Il dira ensuite que cette enquête va renforcer la gestion des structures sanitaires. Il a cependant invité les prestataires étatiques et non étatiques à se donner la main au bénéfice des populations et en vue de faire face aux défis de l’heure.


Cette mission des médecins fournis par l’OMS conclue pour trois mois est renouvelable.

 

Markatié Daou

CCom-MSHP

Atelier de formation des pharmaciens hospitaliers sur la préparation de la solution hydro-alcoolique (SHA) au centre de formation DIAMCIS de Banankoro Région de Koulikoro au Mali Du 18 au 20 Septembre 2017

Le lundi 18 au  mercredi  20 septembre 2017, s’est tenu dans la salle de conférence du centre de formation et séminaires évènementiels « Diamcis » de Banankoro dans la  région de Koulikoro, l’atelier de formation des pharmaciens hospitaliers sur la préparation de la solution hydro-alcoolique. La réalisation de cet atelier a été possible grâce à l’appui financier de Globale Health Security Agenda (GHSA) à travers le cabinet Groupe Malien Informatique (GMI-Audit).
L’atelier a eu la participation de  14 professionnels de la santé dont  5 participants  des Centres  Hospitaliers  Universitaires (1 du Centre National  d’Odonto – Stomatologie, 1 du  Point – G,  1  de l’Hôpital  Mali, 1 du Kati  et  1 de Gabriel TOURE),  4 participants établissement Publics Hospitaliers (1 de Kayes, 1 de Mopti, 1de Sikasso et 1 de Ségou ); deux facilitateurs, 1 représentant  de l’Agence nationale d’évaluation des Hôpitaux (ANEH) comme personne ressource ; 1 représentant de l’Agence Nationale de Télésanté et d’informatique Médicale à titre  personnel de soutien, 1 représentant du Ministère en charge de la santé comme organisateur
Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été placées sous la haute présidence du représentant du Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique (MSHP) en collaboration avec Global Health Security Aganda (GHSA). A l’ouverture, le représentant du Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a commencé par les mots de bienvenue puis a situé l’atelier dans son contexte avant d’inviter les participants à plus d’assiduité et d’attention pour une meilleure acquisition de compétences à la production locale de la solution hydro-alcoolique dans les différentes structures de santé. Après la cérémonie d’ouverture, un tour de table a permis aux participants de se connaitre. Les activités de l’atelier ont commencé par un pré test suivi des exposés et des questions de compréhension. Les présentations ont porté le  premier jour  sur la promotion de la production locale de la solution hydro-alcoolique  dans les hôpitaux en Afrique; les indications de l’usage de la solution hydro- alcoolique ; les bonnes pratiques de l’hygiène des mains ; la formulation de la solution hydro-alcoolique ; les bonnes pratiques de la fabrication de la solution hydro-alcoolique ; la notion théorique du contrôle de qualité de la solution hydro-alcoolique.
Les travaux de la  deuxième journée se sont déroulés au Centre Hospitalier Universitaire Gabriel TOURE et ont porté sur le rappel des activités de la première journée, la projection d’un film sur la technique de fabrication de la solution hydro-alcoolique et les travaux  pratiques sur la préparation et le contrôle de qualité de la solution hydro-alcoolique. La préparation de la solution hydro-alcoolique a consisté au nettoyage de la paillasse, le  rangement des matériels, l’habillage; la  vérification du matériel, réactifs et support de préparation ; le titrage de l’éthanol (87,6°c); la mesure des quantités du peroxyde d’hydrogène, de glycérol et d’éthanol nécessaires à la préparation de 10 litres de la SHA ; la  vérification et l’ajustement des quantités mesurées ; le mélange des constituants de la SHA dans un bidon avec robinet et l’identification de la solution contenue dans le bidon. Le contrôle de l’éthanol a porté sur le rangement et l’étiquetage de 100 flacons pour le conditionnement de la SHA, la qualité de la solution hydro-alcoolique ;  la préparation des réactifs pour le contrôle de la qualité de la SHA produite  et  la qualité du peroxyde d’hydrogène par titrage.

Au troisième jour, la formation a porté sur deux grandes étapes, la Logistique des flacons et l’aide-mémoire. L’étape de la logistique a été consolidée par la mise en stock de la SHA, le principe de distribution de la SHA,  l’étape  de l’aide-mémoire a été orientée sur la qualité d’une formation à travers les éléments essentiels et  les critères d’appréciations d’une formation  avant, pendant et après la formation. Les travaux  de la troisième se sont achevés par un post test,  l’évaluation de la session de formation  par les participants et la cérémonie de clôture.  Au cours des travaux  pratiques d’une journée les  participants ont procédé à la production  et  au conditionnement d’une quantité de solution hydro-alcoolique.

Le représentant du Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Bakary DIARRA a remis officiellement à chaque participant au moins deux flocons de solution hydro-alcoolique  produits et conditionnés localement lors  des travaux pratiques en guise de la relance de la production locale de la solution hydro-alcoolique par les pharmaciens hospitaliers. 
Aux termes  des 3 jours des  travaux de l’atelier les participants ont formulé les recommandations, rendre disponible l’éthanol à 96°GL ; rendre disponibles des flacons et de bouchons adaptés à la préparation de la Solution Hydro Alcoolique, rendre disponible les équipements et les réactifs pour la production locale de la Solution Hydro Alcoolique ; rendre disponibles les locaux adaptés pour la  production locale de la Solution Hydro Alcoolique ; faire un plaidoyer auprès de l’administration pour la disponibilité des équipements et réactifs utilisés dans le cadre de la production locale des SHA  et sensibiliser le personnel à l’utilisation systématique de la SHA.

 

 

 

 

Atelier de formation des formateurs sur le guide de la Surveillance Intégrée de la Maladie et la Riposte (SIMR) au centre DIAMCIS de Banankoro/ Région de Koulikoro.

 

Du Mardi12 au 14 Jeudi Septembre 2017, s’est tenu dans la salle de conférence du centre de formation et séminaires évènementiels « Diamcis » de Banankoro dans la  région de Koulikoro, l’atelier de formation des formateurs sur la surveillance intégrée de la maladie et la riposte au Mali. La réalisation de cet atelier a été possible grâce à l’appui financier de Globale Health Security Agenda (GHSA) à travers le cabinet Groupe Malien Informatique (GMI-Audit).

L’atelier a eu la participation d’une vingtaine de représentants des structures  du ministère en charge de la santé, 9 du niveau National (2 Facilitateurs de la DNS, 3 personnes ressources,  4 participants, DNS (1), ANTIM (1),  et CNAM (2), 11 du niveau régional à savoir, le Directeur Régional de la Santé de Ménaka, 11 responsables de la surveillance épidémiologique ou représentants  des régions de : Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal et Taoudénit et du district de Bamako et le  partenaire technique, Globale Health Security Agenda

Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été présidées par le responsable du renforcement des capacités du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique dans le cadre de Globale Health Security Agenda. Dans son intervention d’ouverture, il a  remercié les participants pour avoir répondu à l’invitation et a fait un rappel sur la genèse du programme de sécurité mondiale « Globale Health Security Agenda » qui s’articule autour de douze (12) axes.  Il a fini par situer l’atelier dans son contexte à savoir le renforcement de la compétence des points focaux régionaux sur le guide de la SIMR afin qu’à leur tour qu’ils puissent former les points focaux des districts.

L’objectif général de l’atelier était de renforcer les capacités des personnels de santé en vue de mettre en œuvre les activités de surveillance et de contrôle des maladies.

Pour atteindre ce objectif, des objectifs opérationnels  ont été d’identifier les cas et les événements d’importance en santé publique ; notifier les cas suspects ou les affections ou événements importants pour la santé publique ; analyser et interpréter les données sur les maladies et les événements prioritaires ; investiguer et confirmer les cas suspects, les épidémies ou les événements ; se préparer à répondre aux épidémies et événements importants pour la santé publique ; répondre aux épidémies et événements importants pour la santé publique ; communiquer et apporter des rétro informations, de suivre et évaluer la mise en œuvre de la SIMR. Pour la réalisation des objectifs opérationnels les méthodes  utilisées ont été les présentations suivies de discussions, des exercices en travaux de groupes et les restitutions des résultats issus des travaux de groupe en plénières.

Les présentations ont porté en tout sur 7 Modules à savoir le module d’Introduction sur la SIMR, Module 1.0, l’Identification  des cas de maladies, affections et évènements prioritaires, le module 2.0,  la signalisation des maladies, affections et évènements prioritaires, le module 3.0 , l’analyse et l’interprétation des données sur les maladies prioritaires, le module 4.0, l’examen et la confirmation des cas suspects, des épidémies et autres événements d’importance pour la santé publique, le module 5.0, la préparation et la préparation  à répondre aux flambées et autres événements de santé publique, le module 6.0, le Contrôle, l’évaluation et l’amélioration la surveillance et la réponse et le module 7.0 : la Supervision et la retro information.
Les participants ont été repartis en trois groupes les deux premiers jours puis en deux groupes le dernier jour.

Tous les groupes ont travaillé sur les mêmes exercices.  Le travail de groupe corrélé à la correction selon les directives nationales a permis de mieux assoir les éléments sur la détection et la prévention des cas, l’investigation et le suivi, la collecte , l’analyse et l’interprétation des données, les éléments d’un  plan  d’investigation, de gestion d’une épidémie, l’élaboration d’un rapport  type  d’investigation et l’évaluation finale de la gestion d’une épidémie ou l’évènement de santé publique.

A l’issue des trois jours de formation les participants ont eu à échanger à la suite des  présentations et la restitution des résultats des travaux de groupe en  plénières à pencher sur la concordance des données entre le niveau  central et les districts sanitaires sur la situation des notifications des maladies sous surveillance de la 1ère à la 35ème semaine de 2017 par les régions ; la disponibilité d’un canevas de rapport harmonisé de la situation hebdomadaire sur  la surveillance des régions ; l’accessibilité, la disponibilité  et la connaissance  de la codification  des maladies à déclaration obligatoire et sous surveillance par les différentes parties prenantes ; l’organisation et la représentation des données épidémiologiques  selon le type de graphique en fonction de la variable d’intérêt; les méthodes et techniques de  calcul de la proportion d’échantillon de laboratoire positif ; la notion de qualité des échantillons à envoyés aux laboratoires ; l’intérêt de la distribution proportionnelle des cas cumulés ; la difficulté dans la mobilisation des fonds de gestion  des épidémies et catastrophes ; le calcul de la population à risque ; le lien entre le Comité Permanent de gestion des épidémies et catastrophes (CPGE) et le Département des Operations d’urgence en santé publique (DOU-SP); la faible fonctionnalité des comités permanents de gestion des épidémies et catastrophes ; l’élaboration d’une grille de supervision spécifique pour la surveillance épidémiologique ; la dotation des chargés de surveillance en Flotte ; la félicitation des responsables immédiate pour le travail bien fait lors de la supervision formative.

Au terme des 3 jours de travaux les participants ont formulé les recommandations à savoir, la prise en compte uniquement les échantillons dont les résultats sont parvenus dans le calcul de la proportion des échantillons positifs (DRS), la dynamisation des comités permanents de gestion des épidémies et catastrophes au niveau des districts sanitaires (MCD), l’intégration des contacts  chargés de surveillance épidémiologique den Flotte (DNS/SSE), la diligence  de la formation des chargés de la surveillance épidémiologique des Districts (DRS) et élaborer d’une grille de supervision spécifique pour la surveillance épidémiologique pour ne pas omettre des éléments importants lors de la supervision (DNS).

 

SYNTHESE GENERALE DE L’ATELIER D’ORIENTATION ET DE FORMATION DES POINTS FOCAUX REGIONAUX ET DES SUPPLEANTS NATIONAUX SUR LES ZOONOSES PRIORITAIRES AU MALI, BANANKORO, DU 05 AU 07 SEPTEMBRE 2017

 

L’an 2017 et du 05 au 7 septembre, s’est déroulé dans la salle de conférence du centre de formation et séminaires évènementiels  Diamcis, Banankoro, Région de Koulikoro, l’atelier d’orientation et de formation des points focaux régionaux et des suppléants nationaux sur les zoonoses prioritaires au Mali. Cet atelier a bénéficié de l’appui   financier de GHSA.
L’atelier a regroupé  les représentants des structures ci-après :

Niveau National

  • INRSP (Institut National de recherche en Santé publique
  • DNS  (Direction Nationale de la Santé) ;
  • DNSV (Direction nationale des Services vétérinaires)
  • DNACPN (Direction Nationale  de l’Assainissement du Contrôle des Pollutions et des Nuisances ;
  • DNA (Direction Nationale de l’Agriculture) ;  
  • DNEF (Direction Nationale des Eaux & Forêt) ;
  • ANGESEM (Agence Nationale de Gestion des Stations d’Epuration du Mali) ;
  • DGPV (Direction Générale de la Protection des Végétaux) ;
  • ANSSA (Agence nationale pour la sécurité Sanitaire des Aliments) ;
  • LCV (Laboratoire Central Vétérinaire) ;
  • CNTS (Centre National de Transfusion Sanguine) ;
  • CNAM/DOU-SP (Centre National d’Appui à la lutte contre la Maladie ;
  • CNASA (Centre National d’Appui à la Santé Animale) ;
  • ANTIM (Agence Nationale de Télésanté et d’Informatique  Médicale) ;
  • ASCOMA (Association des Consommateurs Maliens) ;
  • DGPC (Direction Générale de la protection Civile) ;
  • DPM (Direction de la Pharmacie et du Médicament) ;
  • DNPIA (Direction Nationale des Productions et des Industries Animales) ;
  • DCSSA (Direction Centrale des Services de Santé des Armées) ;
  • FMOS/FAPH (Faculté de Médecine et d’Odontostomatologie et Faculté de Pharmacie)
  • FST (Faculté des Sciences et Techniques et Laboratoire de zoonoses)
  • CRM (Croix Rouge Malienne)

Niveau régional : (Les dix régions et le district de Bamako)

  • DRS  (Direction Régionale de la Santé) ;
  • DRSV (Direction Régionale des Services Vétérinaires) ;
  • DRA (Direction Régionale de l’Agriculture) ;
  • DREF (Direction Régionale des Eaux et Forêt)
  • DRPIA (Direction Régionale des Productions et des Industries Animales).
  • Les personnes ressources (2)
  • Les facilitateurs (4)

Les partenaires techniques :

  • Globale Health Security Agenda
  • USAID
  • Fondation Mérieux
  • Préparation et Réponse (P&R)

Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été marquées par le discours du Chef de Division Prévention et Lutte Contre la Maladie à la DNS,  représentant le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique. Il  a remercié les participants pour avoir répondu à l’invitation et pour avoir rehaussé par leur présence, les travaux de l’atelier d’échanges sur les zoonoses prioritaires au Mali. Il a défini le cadre « One Heath » qui est entrain de se matérialiser, avant d’appeler les participants à relayer l’information au niveau local. Il a enfin adressé ses sincères remerciements à l’ensemble des partenaires techniques et financiers et particulièrement le Global Health Security Agenda  pour les appuis inestimables de rassembler les différents acteurs techniques pluridisciplinaires sur un thème si important et déclare ouvert les travaux.
OBJECTIFS DE L’ATELIER
L’objectif de l’atelier était :
D’orienter sur les zoonoses prioritaires (Rage, Charbon, Brucellose, Leishmaniose, Toxoplasmose, Salmonelloses et Borréliose) les acteurs techniques des 10 régions avec l’appui de GHSA, sur les différents modules se rapportant au narratif de certaines maladies zoonotiques, du guide d’orientation OH/zoonoses et du document de sensibilisation communautaire.
METHODOLOGIE DE L’ATELIER
    La méthodologie de travail a consisté à :

  • Des séances de projection de diapositives sur les différents thèmes ;
  • Des discussions et des échanges.

THEMES : Les présentations ont porté sur
* •    La définition et les généralités sur les zoonoses ;
* •    La rage ;
* •    La fièvre charbonneuse (Anthrax) ;
* •    La leishmaniose ;
* •    La toxoplasmose ;
* •    Les salmonelloses ;
* •    La borréliose ;
* •    La brucellose
* •    Les fiches techniques ;
* •    Revue des grandes lignes du guide  zoonoses ;
* •    La mobilisation communautaire sur les Zoonoses « One Health ».
POINTS DE DISCUSSION :
* •    La classification des zoonoses ;
* •    Les  signes  communs pour les zoonoses ;
* •    Les  formes de rages enregistrées au Mali et les zones affectées  par la rage au Mali ;
* •    La procédure de diagnostic de la rage et le programme de lutte contre la rage;
* •    La conduite à tenir face aux  animaux mordeurs ;
* •    Les mesures de préventions par rapport aux animaux destinés à l’abattage ;
* •    Les risques de propagation  des maladies à travers les vecteurs due à la déforestation, urbanisation, pauvreté ;
* •    Les risques  transfusionnels liés à ces Maladies ;
* •    Les structures qui sont capables de faire le diagnostic au Mali ;
* •    La prise en compte de la symptomatologie chez les animaux au niveau des fiches Techniques ;
* •    La prise en charge des personnes atteintes de la Brucellose ;
* •    Le lien entre la brucellose et l’immunodépression ;
* •    L’utilisation de  certains agents pathogènes comme arme biologique ;
* •    La disponibilité et l’utilisation appropriée des Equipements de Protection Individuel (EPI) ;
* •    La problématique de la gestion des déchets au Mali ;
* •    L’observation des mesures de biosureté relative aux zoonoses prioritaires ;
* •    L’observation des mesures d’hygiène dans le quotidien face aux zoonoses ;
* •    Les signes pathognomoniques des maladies ainsi que le diagnostic différentiel ;
* •    Les difficultés du diagnostic biologique de la salmonellose ;
* •    La lutte anti vectorielle contre les moustiques, rongeurs et les tiques ;
* •    La nomination des points focaux des régions et la collaboration des points focaux de la surveillance épidémiologique existants ainsi que les comités techniques de surveillance ;
* •    La connaissance du milieu avant la mobilisation communautaire ;
* •    Le rôle des leaders religieux, politiques, d’opinions et les responsables techniques ;
Des réponses appropriées et contributions pertinentes ont été faites à toutes ces questions.
RECOMMANDATIONS
* •    Faire une large diffusion nationale, régionale et locale des documents (supports et documents techniques) ;
* •    Organiser les réunions de restitution au niveau local ;
* •    Intégrer le concept « One Health » dans le cursus scolaire et universitaire ;
* •    Former les biologistes pour le diagnostic des Zoonoses ;
* •    Valoriser la recherche scientifique en priorisant les besoins locaux ;
* •    Désigner des points focaux par département (Niveau régional) ;
* •    Augmenter le budget alloué à la protection de l’environnement ;
* •    Mener des études de recherche pour identifier les zoonoses au niveau de la faune sauvage ;
* •    Faire la promotion des langues nationales ;
* •    Renforcer les mesures d’hygiène et de traitement des déchets biomédicaux ;
* •    Créer un système d’information centralisé par rapport aux zoonoses.


Banankoro, le 07 septembre 2017

L’Atelier

 

 

 

Les acteurs à cœurs ouverts : "Nous soutenons ce processus, il faut y aller au plus vite à son application !"

Après une présentation limpide du projet de reformes du système de santé, par le secrétaire général, Dr Salif Samaké, le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Pr Samba Sow, a précisé que la rencontre de Kayes n'est qu'une étape d'un processus inclusif engagé depuis plus de deux mois. Le ministre a également demandé les contributions sans ambages des participants. Pour lui, le défi à relever demande une implication de tous.
Dans sa réponse, le Pr Mamadou S. Traoré, dira que ces reformes sont opportunes et urgentes. Pour lui le temps s'y prête également. Donc, il faut y aller rapidement. C'est pourquoi il a proposé l'application de certains aspects concrets du projet de reforme. Il a cité notamment en référence le cas de la Direction générale de la santé (DGS), l'Institut national de la recherche de la pharmacopée traditionnelle dont les textes sont prêts à appliqués.

Pr Benoît Yaranga Koumaré : "J'attends fermement ces reformes pour lesquelles il faut y aller au plus vite". "Ne la faites pas comme un produit taillé sur mesure pour faire mal, pour déplaire ou déplaire à quelqu'un mais seulement et surtout pour servir à quelque chose utile au système et au secteur tout entier pour l'intérêt supérieur des usagers".

Diakalia Koné, Directeur du PNLP
Dans son intervention, il a proposé le concept "Dialogue pays" ou "consultation régionale" pour réfléchir et verser les conclusions au projet de document. Il a surtout soutenu et apprécié la position de laisser toutes les considérations pour se consacrer à l'unisson à ces reformes.

Dr Sangho Fanta Sangho, Directrice nationales adjointe de la Pharmacie et du médicament tout comme la directrice général e de l'agence nationales de la sécurité sanitaire des aliments, Dr Diakiaté Oumou Soumana Maiga, ont tour a tour soutenu et argumenté l'urgence de la mise en oeuvre de ces reformes en cours.

Les représentants du syndicat, Dodo Diarra et Issoufi Maiga, Dr Boubacar Soumaré ont apprécié la démarche inclusive et participative du ministre de la santé qu'il a d'ailleurs assuré du soutien des syndicats et du personnel.
Il ont félicité le ministre de les avoir associés à ce processus de reforme dès le départ.

 

 

 

Kayes : capitale de la santé pour trois jours

Du 07 au 09 septembre 2017, Kayes (région et ville) abrite une réunion de cabinet élargie aux structures du ministère de la santé et de l'hygiène publique. Présidée par le ministre, Pr Samba Ousmane Sow, cette réunion regroupe à la Cité des rails, les directeurs régionaux de la santé de Koulikoro à Menaka, les directeurs d'hôpitaux du Mali, les directeurs des services centraux et décentralisés, et l'ensemble du cabinet du département.
La réunion discutera des grands dossiers relatifs à la reforme du système de santé. Première du genre, cette réunion de cabinet délocalisée a été appréciée par les partenaires techniques et financiers de la santé dont l'OMS et de l'Unicef, représentés par leurs premiers responsables, et les représentants des différents syndicats de la santé, des ordres professionnels de santé.
Les échanges très chaleureux et vivants, permettent déjà de traiter sans gants les questions brûlantes.
Les premiers débats portent sur la création des hôpitaux de deuxième référence dans certains régions et cercles dont ceux de Koulikoro et Bougouni, San, Koutiala...Il est également question d'ériger d'autres Csref en hôpitaux de district.
Lors de sa visite dans la région de Kayes , le ministre Samba Sow a inauguré le jeudi 07 le nouveau centre de santé de Diéma et la nouvelle direction régionale de la Santé de Kayes. Le ministre a profité de ses visites au CSRéf de Kayes pour prendre des décisions salvatrices. En bon médecin, Prof Samba Sow, a décidé du transfert du laboratoire du Csref dans les locaux de l'hôpital Fousseyni Daou de Kayes. Le laboratoire, la maternité et d'autres services du Csref logés dans des bâtiments vétustes, ont besoin d'être bien relogés pour des raisons d'hygiène et de sécurité, pour le bien-être être des populations.
Selon la population kaysienne, cette visite a été d'une importante évidente car il s'agit de la quête des initiatives pour rapprocher les services de santé aux usagers. Aussi, la visite a permis de renforcer la synergie entre les participants, d'échanger des expériences et de s'engager ensemble pour la reforme dans le secteur de la santé au Mali.
Nous y reviendrons !

Inauguration du Centre de Santé de Réference de Diéma

Le CSRef de Diéma inauguré ce jour jeudi 07 septembre 2017 par le ministre de la Santé et de l'hygiène publique

Dix 10 jours après sa visite, le ministre de la Santé et de l'hygiène publique, Pr Samba Sow, inaugure le centre de santé de référence de Diéma. D'un coût de 820 millions de francs CFA, ce centre de santé a été financé sur le budget d'État. Ce centre est d'une importance capitale dans cette ville carrefour de Diéma où la prise en charge des victimes des accidents de la circulation est un véritable défi.
Le ministre a invité les bénéficiaire (population et personnel de santé) à un bon entretien du nouveau centre.
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Reforme du système de santé

Le système de santé mis en place au Mali a fortement contribué à l’amélioration de la santé des populations, ceci a été soutenu par des mesures au niveau institutionnel. Au fil du temps l’environnement a changé avec beaucoup de défis et d’enjeux liés non seulement aux déterminants de la santé et aux malades mais aussi au contexte de la démocratie et de la décentralisation. Aussi les communautés, les familles et les personnes participent incontournablement à la délivrance des prestations de santé et de nombreux processus y afférent. Par ailleurs avec la mobilisation, les défis du changement climatique la réémergence des maladies négligées et de certaines épidémies importent négativement les populations. Ceci traduit la faiblesse des systèmes de santé en place ou leur limite à assurer une couverture effective de la santé des populations. dès lors tout en sauvegardant les acquis des expériences cumulées au fil du temps, il est impérieux de procéder à des réglages permettant de disposer d’un système plus résilient capable de répondre aux exigences du moment. Ainsi la déclaration de la politique général de Mr le Premier Ministre qui émane du projet de la société du Président de la République « Le Mali d’Abord »à  porté beaucoup d’attention au domaine stratégique sensible que représente la santé. Tout ceci survient dans un contexte ou la communauté internationale s’est engagée à renforcer les systèmes de santé, à accélérer la marche vers la couverture universelle dans la perspective de l’atteinte des ODD. A cet égard le département de la santé pour traduire cette déclaration qui reste étroitement liée au programme d’urgence sociale du Président à engagé une réflexion sur des réformes clé sur lesquelles l’accent devra être mis afin de conforté notre système de santé.