Nomenclature nationale des médicaments à usage humaine et vétérinaire autorisés au Mali année 2018
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La liste des médicaments à usage humaine et vétérinaire autorisés au Mali
La liste des médicaments à usage humaine et vétérinaire autorisés au Mali
En marge de la tournée du Premier ministre dans la région de Mopti, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé a participé dans la nuit de jeudi à vendredi 5 juillet 2019, à Sevaré, à une rencontre entre les ressortissants dogons et peuls dont l'objectif était de trouver des propositions de solution à la crise sécuritaire qui secoue le Centre de notre pays depuis plusieurs mois. Le ministre Sidibé a appelé à mettre la jeunesse au cur des préoccupations.
La rencontre qui a regroupé les ressortissants dogons et peuls des cercles de Bandiagara, Bankass, Koro, Djenné et Douentza à lHôtel Kanaga de Mopti, était présidée par Zahabi Ould Sidi Mohamed, président de la Commission nationale de démobilisation, désarmement et réinsertion (CNDDR). Il était entouré par le représentant du Triumvirat pour le dialogue politique inclusif, Cheick Sidy Diarra, le Général Gariel Poudiougou. La rencontre avait pour but didentifier les problèmes, leurs causes et éventuellement les solutions à apporter. Cette réunion devrait trouver des éléments de langages consensuels pour le Premier ministre et les différents porte-paroles des ressortissants qui accompagnaient le Premier ministre lors de sa visite à Mopti.
Majoritairement touchées par les attaques au centre du Mali, les communautés dogon et peule ont fait des propositions, lors de cette importante rencontre. Dans ses propositions lues par Lazare Timbely, rapporteur de commission, la communauté dogon propose, entre autres, l'instauration d'un climat de confiance à travers la gouvernance interne de l'armée, la gestion de la carrière des militaires, la démultiplication des points de sécurité, l'identification de tous les groupes armés, la prise en compte des combattants dans le DDR (démobilisation, désarmement et réinsertion), le regroupement de tous les déplacés (dogons et peuls) sur le même site, la traduction devant la justice des suspects arrêtés, la facilitation du retour des déplacés dans leurs localités.
La communauté peule, dans son rapport lu par Dr Aly Barry, a appelé à : éviter l'amalgame, accélérer le retour de l'Etat dans toutes les localités où il n'est plus représenté, améliorer l'opérationnalisation de l'armée dans la zone, combattre l'injustice, multiplier les patrouilles sur tous les axes, instaurer le dialogue avec les groupes armés, encourager la cohésion sociale et le vivre ensemble (avant la crise, le Dogon apportait le mil au Peul, le Peul apportait du lait au Dogon), interdire la circulation des personnes en arme, démolir tous les check-points illégaux installés par les chasseurs, désarmer toutes les milices, mettre fin aux représailles.
Invité à cette rencontre, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel Hamala Sidibé, a salué l'initiative visant à impliquer les ressortissants dans la recherche de solutions à la crise sécuritaire qui a fait des centaines de victimes au centre de notre pays, depuis plusieurs mois. Le ministre Sidibé a appelé à mettre la jeunesse au cur des préoccupations en vue de mettre fin à cette crise.
"Ma petite expérience au Rwanda m'a permis de comprendre qu'il faut mettre la jeunesse au cur des préoccupations. Les jeunes constituent une proie facile pour les organisations terroristes. S'ils sont désuvrés, ils tombent dans la tentation. La solution n'est pas que militaire, mais elle passe aussi par des actions de développement économique. Nous devons trouver des actions de développement pour la jeunesse. La jeunesse constitue les bras valides. Sans elle, il n'y aura pas de développement. C'est un bon début, il faut aller progressivement", a-t-il déclaré.
Les deux communautés (dogon et peule) ont remercié le ministre Sidibé pour son intervention, qu'elles ont jugée très pertinente. Etaient présentes à cette rencontre des personnalités comme Babaly Bah, Seydou Nantoumé, Me Hassane Barry, Gabriel Poudiougou, Moussa Timbiné, Ousmane Diakité dit Maraka, Modibo Kadjoké, Ismaïla Cissé, ex-gouverneur de Bamako, etc.
Les associations des ressortissants des cercles y étaient également représentées. Il sagit de Georde Togo pour Koro, Amadou Koïta pour Douentza, Madani Tolo pour Guinna Dogon, Moumine Guindo pour Bankass, Amadou Kassambara pour Bandiangara, Saïdou Tall pour Tabital Pulaaku, et de Boubacar Gaoussou Diarra, secrétaire permanent du cadre de gestion politique de la crise au centre.
Abdrahamane Diamouténé
Source : L'indicateur du renouveau
Accompagné par le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé, le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, s'est rendu, le jeudi 4 juillet 2019, dans les camps des déplacés de la crise du centre à Sevaré. A lissue de cette visite, Dr Boubou Cissé a salué les actions menées par le ministère de la Santé et des Affaires Sociales en faveur des déplacés.
La ville de Sevaré abrite, depuis le mois davril, deux sites des déplacés de la crise du centre de notre pays. Le premier site compte 711 personnes pour 151 ménages et le deuxième 148 personnes pour 38 ménages. En visite dans la région de Mopti la semaine passée, le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, accompagné par le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé, a rendu visite à ces hommes, femmes et enfants qui ont fuit leurs localités à cause de l'insécurité dont les victimes civiles se comptent par centaine. Sur place, le chef de l'exécutif a salué les actions menées par le département de la Santé et des Affaires Sociales avec à sa tête Michel H. Sidibé en faveur des déplacés. "Les services techniques du département de la Santé et des Affaires sociales ont fait beaucoup d'efforts. Les enfants qui sont en dehors du système scolaire sont en train d'être pris en compte. Il y a un centre de santé qui arrive à répondre aux difficultés des plus vulnérables, c'est à dire les femmes et les enfants. Des dispositions sont en train d'être prises pour qu'il n'y ait plus de dégâts en cas de fortes pluies comme ce fut le cas, il y a quelques semaines. Nous avons été saisis pour un certain nombre de demandes concernant des tentes supplémentaires, des kits adaptés. L'Etat prendra des dispositions pour que leur environnement soit le moins contraignant possible. De même, il fera en sorte pour qu'ils retournent rapidement dans leurs localités respectives comme ils le désirent. Les forces de l'ordre seront redéployées pour sécuriser les différentes localités et aussi la sécurité alimentaire, c'est pourquoi nous avons lancé la campagne de distribution gratuite de 8000 tonnes de vivres", a-t-il déclaré. Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé a aussi réaffirmé la volonté du gouvernement de continuer le dialogue avec tous les acteurs qui peuvent aider à la résolution de cette crise.
Abdrahamane Diamouténé
Source : L'indicateur du renouveau
Message du Directeur Général de L'OOAS à l'occasion de ces festivités.
J’ai le grand plaisir de faire publier ce message au nom de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), l’institution spécialisée de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en charge des questions de santé.
Aujourd’hui 9 juillet 2019, l’OOAS commémore les 32 ans de sa création par le Protocole de la CEDEAO (A/P2/7/87) signé en 1987 par les 15 chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO à Abuja. Nous célébrons donc en ce jour, la Journée de l’OOAS dont l’objectif principal est de réaffirmer l’engagement de l’Institution vis-à-vis de la vision de ses pères fondateurs et par rapport au mandat à elle assigné qui est de promouvoir l’intégration régionale à travers la santé. C’est aussi l’occasion de partager avec les populations de l’Afrique de l’Ouest quelques-unes des activités que nous avons pu mettre en œuvre, nos projections sur le futur et également leur faire part des défis auxquels nous sommes confrontés.
Au début de sa création, le mandat de l’OOAS était d’ « assurer le niveau le plus élevé possible en matière de norme et de protection de la santé des populations de la région par l’harmonisation des politiques des États membres, la mise en commun des ressources et la coopération entre eux et avec les autres pour une lutte collective et stratégique contre les problèmes sanitaires de la sous-région ».
Aujourd’hui, le paysage sanitaire de l’Afrique de l’Ouest a quelque peu changé. En effet, ce paysage est maintenant mitigé, avec une population en meilleure santé, et vivant plus longtemps en 2019 qu’en 1987. Les taux de vaccination des enfants sont élevés, tous nos pays se sont débarrassés de la polio et nos réseaux régionaux de santé se sont davantage renforcés. Cependant, nous sommes toujours confrontés à des épidémies récurrentes telles que la fièvre de Lassa, la fièvre jaune et la méningite. Beaucoup de nos femmes meurent encore lors de l’accouchement et trop d’enfants ne vivent pas au-delà de leur cinquième anniversaire. Les maladies évitables restent un fléau à tout âge. Le paludisme a été éliminé dans plusieurs parties du monde, mais reste endémique dans notre région, où il est responsable d’environ quatre décès sur cinq chez les enfants de moins de cinq ans. Au niveau mondial, 11 pays comptent plus de 80% des cas de paludisme. Il s’agit de l’Inde et de 10 pays africains, dont cinq en Afrique de l’Ouest. L’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires ainsi que les accidents vasculaires cérébraux sont aujourd’hui les principales causes de décès au sein de nos populations. Le problème des médicaments falsifiés se pose avec acuité, et constitue une question urgente et critique dans nombre de nos pays. L’importation de près de 80 % des médicaments dont nous avons besoin dans notre région, illustre la nécessité pour nous d’en faire notre priorité, la fourniture de médicaments de très bonne qualité et à un coût abordable dans toute la région, de préférence à travers la production au niveau régional ; ce qui contribuera également à l’industrialisation et à la création d’emplois.
Au niveau de l’OOAS, nous avons continué au cours de l’année écoulée, à rechercher des solutions à ces innombrables problèmes, de concert avec des experts nationaux des 15 pays de la CEDEAO, avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avec les partenaires régionaux et internationaux (financiers et techniques) ainsi qu’avec les organisations de la société civile et le monde universitaire. La région reste extrêmement reconnaissante envers nos nombreux partenaires et envers toutes les parties prenantes qui ont travaillé avec l’Organisation en vue d’impacter les populations de la région.
Nous avons, de commun accord avec les ministres de la santé de la région, convenu de cinq grands domaines thématiques à savoir : la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent, la lutte contre les épidémies et les maladies non transmissibles (y compris l’élimination du paludisme), l’amélioration de l’accès à des médicaments et vaccins de très bonne qualité à un coût abordable, la recherche continue de normes de plus en plus élevées de qualité en matière de soins de santé et la collecte régulière et la publication de statistiques sanitaires précises spécifiques à la région. Afin de nous assurer du succès dans ces domaines thématiques, nous nous évertuons à améliorer les capacités humaines, en particulier en matière de leadership et de gouvernance, à renforcer les réseaux qui existent dans la région et à faire du plaidoyer en faveur d’un financement national plus accru de la santé afin d’assurer la durabilité des efforts en cours en ce qui concerne l’amélioration de la santé.
Nous nous contenterons ici d’évoquer juste quelques exemples. Au cours de l’année écoulée, nous avons continué de nous faire les défenseurs du renforcement et de la mise en réseau des institutions nationales de santé publique dans chacun des 15 pays, comme rempart contre les grandes épidémies qui constituent une préoccupation de santé publique. Nous avons par ailleurs, appuyé la formation de centaines d’épidémiologistes de terrain, mis à la disposition de certains pays, des laboratoires mobiles pour le dépistage rapide de maladies suspectes et entrepris l’installation ciblée de caméras thermiques aux frontières de notre région pour améliorer la détection des voyageurs souffrant de maladies fébriles dont l’état pourrait nécessiter qu’on effectue des examens supplémentaires.
Nous avons en outre initié plusieurs programmes pour améliorer la santé sexuelle et reproductive des femmes, en particulier en ce qui concerne les jeunes femmes, dans le cadre des efforts visant à améliorer le dividende démographique dans notre région. A ce propos, des produits contraceptifs ont été mis à la disposition de plusieurs pays et des ateliers ont été organisés au profit des représentants des parlements nationaux des jeunes. Nous avons également mis en place trois centres d’excellence pour la formation spécialisée des infirmières et sages-femmes dans la région du Sahel, et plus de 700 infirmières et sages-femmes ont été formées aux techniques modernes de contraception.
Parmi les principaux domaines thématiques qu’englobe notre travail en général, les questions clés qui retiendront notre attention à court et à moyen terme sont les suivantes : aider le plus grand nombre possible de pays à passer du contrôle à l’élimination du paludisme, convenir d’un mécanisme commun d’homologation des produits pharmaceutiques pour nos 15 pays afin de parvenir à une production régionale de produits pharmaceutiques, et mettre en œuvre une stratégie en matière de capital humain, en particulier en ce qui concerne le leadership et la gouvernance de la santé, l’objectif étant de maximiser le rapport qualité-prix pour chaque centime allouée à la santé dans la région. Nous continuerons à interagir non seulement avec nos parlementaires de la région, mais aussi avec ceux de la Mauritanie et du Tchad dans le cadre d’un projet lancé en 2017 pour assurer » le financement adéquat de la santé, le dividende démographique et les politiques démographiques pour le développement » dans nos pays.
Je saisis cette occasion pour exprimer ma profonde gratitude aux Ministres de la Santé de l’espace CEDEAO dont le soutien à l’OOAS a été total. Nous travaillerons sans relâche sur les questions spécifiques d’intérêt immédiat dont ils ont convenu récemment, telles que le leadership et la gouvernance, l’harmonisation de la réglementation régionale des produits pharmaceutiques, la coopération dans le cadre des activités transfrontalières et le partage des bonnes pratiques. Le consensus a été établi sur le fait qu’un financement accru de la santé, en particulier par des sources nationales, permettra aux pays d’atteindre la couverture sanitaire universelle. De même, la mise à contribution des ressources du secteur privé permettra d’accélérer le développement de centres régionaux d’excellence en soins de santé afin de réduire l’énorme fardeau humain et économique du tourisme médical.
Cela fait à peine 5 ans que l’épidémie dévastatrice de la maladie à virus Ebola qui a sévi dans la région, et qui malgré les retards et les erreurs observés au début, a finalement été vaincue grâce aux efforts coordonnés, conjugués et concertés de plusieurs parties prenantes, dont l’OOAS. La victoire contre Ebola a finalement été assurée grâce à un changement de comportement quand les populations ont abandonné les pratiques culturelles néfastes telles que le lavage des corps des personnes décédées. Nous ne devons donc jamais oublier la leçon essentielle selon laquelle tous nos efforts ne produiront des résultats qu’avec le consentement et la participation active de l’ensemble des populations. Pour y parvenir, les organisations de la société civile, les collectivités locales, les acteurs à la base ainsi que les responsables au niveau décentralisé continueront à jouer un rôle central dans notre planification et dans nos activités.
Enfin, je remercie les chefs d’Etat et de gouvernement des 15 Etats de la CEDEAO pour leur engagement en faveur des soins de santé de qualité au profit des populations. En ce 32ème anniversaire de la création de l’OOAS, nous plaidons pour que chaque pays mette en place des plates-formes multisectorielles sur les questions pertinentes de santé telles que le paludisme, et pour que les pays s’efforcent également davantage de se conformer à la Déclaration d’Abuja qui appelle tous les pays à allouer 15% de leurs budgets nationaux au secteur de la santé.
Merci à vous tous.
Professeur Stanley OKOLO
Directeur Général, OOAS
Situation de la notification de certaines maladies prioritaires sous surveillance épidémiologique de la 27ème semainede l’année 2019.
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Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé, accompagné de Adama Bictogo, président directeur général de la société SNEDAI, a effectué, le lundi 1er juillet 2019, une visite au Centre hospitalier et universitaire (CHU) Gabriel Touré de Bamako. Lobjectif de cette visite était de permettre au PDG de SNEDAI de constater de visu l'état du CHU Gabriel Touré dont la réhabilitation est confiée à Marylis BTP, filiale de sa société.
Les deux personnalités ont visité, tour à tour, plusieurs services du CHU Gabriel Touré. Il s'agit, entre autres, du bureau des entrées; du service des urgences qui accueille 25 000 patients par an dont les cas de brûlure (le CHU Gabriel Touré est le seul au Mali à pouvoir prendre en charge ces cas); de la pharmacie; du service de réanimation; de la pédiatrie; du laboratoire d'analyse médicale; de la traumatologie; de la chirurgie générale.
Au cours de la visite, plusieurs problèmes ont été signalés notamment le manque de réactifs pour le laboratoire du service des urgences; l'état délabré des toilettes de la pédiatrie qui a occasionné la fermeture de 4 salles de soins soit un total de 16 lits en moins; le manque de table chauffante pour l'unité de néonatologie; le manque de lits et de toilettes pour beaucoup d'unités du CHU Gabriel Touré.
Cette visite a été initiée par le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, 72 heures après sa visite avec le Premier ministre, Dr Boubou Cissé, en côte d'ivoire où il avait échangé avec Adama Bictogo, PDG de la société SNEDAI dont la filiale Marylis BTP assure la réhabilitation du CHU Gabriel Touré de Bamako.
Le ministre Sidibé a insisté sur la nécessité d'améliorer l'offre de santé dans notre pays à travers un plateau technique de qualité conformément à la volonté du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. "Nous voulons que les services de santé soient proches des patients, qui sont dailleurs au cur de nos préoccupations. Gabriel Touré reçoit environ 100 000 patients par an. Nous savons que les conditions ne sont pas les plus appropriées pour prendre en charge tous ces patients.
Nous avons un contrat avec la société SNEDAI, nous avons voulu qu'elle vienne voir ce que c'est que Gabriel Touré. Nous voulons faire en sorte que l'accidenté qui arrive ici, puisse avoir l'espoir d'y sortir guéri. Il faut une rupture de fond en terme de gestion pour que l'hôpital puisse produire des résultats pour les pauvres", a-t-il déclaré. Le ministre Sidibé a également salué l'engagement du personnel du CHU Gabriel Touré malgré les conditions de travail difficiles.
Le PDG de SNEDAI, Adama Bictogo a réaffirmé la détermination de sa société à respecter ses engagements pour la réhabilitation du CHU Gabriel Touré. "Lhôpital c'est le lieu où on trouve la vie, c'est aussi le lieu où on trouve la mort. La mutualisation de nos compétences nous permettra de faire de cet hôpital un lieu de vie et non de mort. Nous pouvons vous assurer que nos engagements seront respectés", a renchéri le PDG de SNEDAI.
Il a aussi affirmé sa gratitude au ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé pour sa visite de travail en côte d'ivoire autour de la politique de santé.
Il faut rappeler que SNEDAI dispose dune expertise dans le domaine sanitaire. Elle travaille avec ELSMED qui a en charge la réhabilitation de 210 hôpitaux en Afrique dont celui dAbobo (en Côte dIvoire) qui était dans les mêmes dispositions que Gabriel Touré mais, de nos jours, compte parmi les joyaux sanitaires ivoiriens.
Abdrahamane Diamouténé, l'indicateur du Renouveau
"Je vous invite dans les prochains mois à venir constater l'engagement pris devant le peuple malien", Adama Bictogo, PDG de SNEDAI, dixit
Invité par le ministre de la Santé et des Affaires sociales, à venir senquérir des problèmes de fonctionnement de lhôpital Gabriel Touré dont les travaux de réhabilitation sont à la charge de son entreprise, le patron du Groupe SNEDAI, Adama Bictogo, a rassuré hier le peuple malien avec une promesse de livrer dans les prochains mois un hôpital répondant aux standards internationaux digne dune structure hospitalière de 3e référence.
" Je suis venu menquérir de tout ce quil y a ici comme défi à relever. Je voudrais rassurer le ministre Michel Hamala Sidibé, le Premier ministre Boubou Cissé, les populations maliennes, la direction de lhôpital, les travailleurs que je remercie pour leur patriotisme.
Je vous invite dans les prochains mois à venir constater l'engagement qui est pris devant le peuple malien et le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta en faveur du CHU Gabriel Touré".
« Les relations étroites entre nos deux pays, entre nos deux chefs dEtat (Alassane Ouattara et Ibrahim Boubacar KEITA), nous imposent doffrir au Mali un hôpital qui donne vie, un hôpital qui donne un environnement de commodités".
O.D avec Ccom/MSAS
Message du ministre Michel Hamala Sidibé
Chers compatriotes,
Le 19 juin de chaque année, le Mali, à l’instar de la communauté internationale, commémore la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, qui constitue une préoccupation mondiale de santé publique.
« Le dépistage, un moyen efficace de prévention et de lutte contre la drépanocytose» est le thème de cette année.
Ce thème n’est pas fortuit. Il cadre avec la stratégie de lutte contre la maladie à travers la prévention des complications et la réduction des naissances drépanocytaires.
Au Mali, nous enregistrons entre 5 000 et 6 000 naissances drépanocytaires chaque année. N’oublions pas que sans une prise en charge médicale spécifique, 50% de ces enfants drépanocytaires ne fêteront pas leur 5ème anniversaire. Face à cette situation, l’Etat malien a ouvert, en 2010, un Centre dédié à la prise en charge globale de la drépanocytose au Mali.
Chers amis du Mali,
Je profite de cette occasion pour réaffirmer la ferme volonté du gouvernement du Mali, de soutenir et d’accompagner les associations de malades et les patriciens du domaine en vue de lutter contre la drépanocytose au Mali.
Le Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose situé au Point G est une illustration de cette volonté ; il fait la fierté du Mali et de tous les partenaires nationaux, régionaux et internationaux.
Aux malades et parents de malades réunis au sein de l’Association Malienne de Lutte contre la Drépanocytose, nous souhaitons une excellente journée mondiale de la lutte contre la drépanocytose.
Je vous remercie.
Suite à l'accident de circulation survenu ce mardi 28 mai 2019 sur la route de Ségou ayant fait 23 morts et plus d'une quinzaine de blessés, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé s'est rendu à l'Hôpital du Mali et au CHU Gabriel Touré pour s'imprégner de la prise en charge des blessés. Le ministre Sidibé a présenté les condoléances du gouvernement aux familles des victimes et souhaité prompt rétablissement aux blessés.
Ce mardi 28 mai 2019, aux environs de 10h 30 mm, un accident s'est produit entre un camion benne et un mini bus rempli de personnes sur la route nationale 6(RN6). Cet accident survenu entre Kassela et Zantiguila au niveau de la forêt classée, Faya, à quelques kilomètres de Bamako, a fait 23 morts et plus d'une quinzaine de blessés. Les blessés et les corps des victimes ont été évacués à l'Hôpital du Mali. Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé s'est rendu à l'hôpital du Mali pour s'imprégner de la prise en charge des blessés. Très ému, le ministre Michel Hamala Sidibé a présenté les condoléances du gouvernement aux familles des victimes tout en souhaitant prompt rétablissement aux blessés. "C'est un moment très difficile pour chacun de nous. Nous voulons témoigner notre solidarité et présenter nos condoléances, au nom du Président de la République et de l'ensemble du gouvernement, aux familles des victimes. Nous faisons tout pour que les blessés aient accès aux soins d'urgence. Nous sommes surpris et émerveillés par les efforts fournis par des médecins dont certains n'étaient même pas de garde mais qui sont revenus à l'hôpital pour sauver des vies. Nous remercions tout le personnel de l'hôpital du Mali pour son dévouement" a-t-il déclaré.
CMC-MSAS
Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé a, en compagnie de certains de ses homologues ouest africains, pris part, le mercredi 22 mai à une rencontre organisée par l'ONUSIDA et d’autres partenaires. L'objectif de cette rencontre était de faire le point de la lutte contre le VIH SIDA dans les pays d'Afrique de l'Ouest.
Cette rencontre a réuni, au siège de l'ONUSIDA à Genève, le Mali, le Ghana, le Togo, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Nigeria, la République Démocratique du Congo, la directrice exécutive par intérim de l'ONUSIDA, Gunilla Carisson, le Fonds GAVI (Global Alliance for Vaccines and Immunization) et Deborah Brix, ambassadrice du Plan d’aide d’urgence à la lutte contre le Sida (PEPFAR) qui est une initiative lancé par le Président américain Geroges Bush visant à financer la lutte contre le SIDA dans le monde. L'Afrique de l'Ouest est bénéficiaire de cette initiative. La rencontre a permis aux uns et aux autres de parler de l'organisation et du fonctionnement de leurs systèmes de santé respectifs, de leurs initiatives allant dans le sens de l'atteinte de la couverture universelle sanitaire, de la gestion de la santé communautaire, et surtout de l'état d'avancement de la lutte contre le VIH SIDA dans leurs pays.
Le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala Sidibé a évoqué l'approche inclusive du Mali à travers les cinq gratuités présidentielles dans le cadre de la réforme de notre système de santé. Il s'agit de la gratuité de la prise en charge de la grossesse ; de la gratuité de la prise en charge de la planification familiale ; de la gratuité de la prise en charge des enfants de moins de 5 ans ; de la gratuité de la prise en charge des personnes de 70 ans et plus ; de la gratuité de la dialyse. Selon le ministre Sidibé, il faut aller au-delà de nos systèmes classiques. Nous essayons de voir comment la prise en charge peut être effective; comment l'assurance maladie peut fonctionner mieux. Nous allons faire une meilleure conciliation entre les patients et les services de santé en renforçant les agents de santé communautaire », a-t-il déclaré.
Aliou Sylla, Directeur de la coalition plus Afrique, une organisation de la société civile ouest africaine, a parlé des difficultés rencontrées par la société civile dans la lutte contre le VIH SIDA. Il a réaffirmé la disponibilité de la société civile à épauler les États dans cette lutte si elle est responsabilisée. Dans tous les pays où les résultats ont été obtenus, la société civile est fortement engagée aux côtés de l'Etat. Au Mali, la société civile prend près de 50% de la file active des personnes sous ARV. Avec les ministres, le Fonds Mondial de lutte contre le paludisme et la tuberculose, et le PEPFAR nous avons échangé pour trouver des solutions idoines pour qu'en luttant contre le VIH SIDA, on puisse atteindre la couverture universelle sanitaire », a-t-il ajouté.
La directrice exécutive par intérim de l'ONUSIDA, Gunilla Carlsson a salué les efforts consentis par les pays tout en réitérant l'engagement de l'ONUSIDA à leurs côtés dans le cadre du renforcement de la lutte contre le VIH SIDA.
CMC-MSAS