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Actualités news (712)

Première réunion de l’alliance du secteur privé de la santé avec le département

Tenue ce matin la première réunion du secteur privé de la santé avec le département de la santé sous la présidence de Mme le Ministre de la Santé et de l’Hygiène  Publique
L’ordre du jour de la rencontre portait sur :
La prise de contact avec le secteur privé de la santé
L’échange sur les interventions
La contribution du secteur privé dans la surveillance épidémiologique, la transmission des rapports d’activités, la césarienne gratuite, la surveillance des décès maternels, l’hygiène, etc…

Selon Mme le ministre, le département de la santé et l’alliance du secteur privé de la santé ont les mêmes visions: l’accès aux soins de qualité pour tous.

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Dépistage du cancer du col de l'utérus : La Première Dame lance la campagne nationale

Selon les chiffres de l'OMS et du Ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique, le cancer du col de l'utérus tue plus de 1076 femmes chaque année au Mali et constitue, à ce titre, une préoccupation de santé publique.
Les spécialistes expliquent cette situation alarmante par l’absence du dépistage précoce du mal. Pour renverser cette tendance et permettre à un plus grand nombre de femmes de se faire dépister et traiter à temps, le Gouvernement de la République du Mali a initié des campagnes de dépistage gratuit depuis 2001.
Mais force est de constater que malgré toutes les campagnes de sensibilisation, le cancer du col de l'utérus tue encore trop de femmes dans notre pays.
Depuis peu, une nouvelle actrice investit le terrain de la lutte contre le cancer du col de l’utérus aux côtés des pouvoirs publics ; il s’agit de l'Amicale des Femmes d’Orange Mali qui se mobilise, avec le concours de la Première Dame KEITA Aminata MAIGA, pour tirer sur la sonnette d'alarme et proposer une campagne nationale de dépistage dénommée "Week End 70".
Ladite campagne a été lancée ce mardi 26 juillet 2016 par la Première Dame, Présidente de l'ONG AGIR, marraine de l'évènement, au Centre Hospitalier Universitaire Gabriel TOURE. Elle avait à ses côtés le Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique, Dr Marie-Madeleine TOGO, le Ministre de la Promotion de la Femme, de l'Enfant et de la Famille, SANGARE Oumou BA, les responsables et agents d'Orange Mali, le personnel de l’Hôpital et de nombreux autres invités.
Dans son discours, KEITA Aminata MAIGA a mis l'accent sur la nécessité de sensibiliser davantage les couches vulnérables. Selon l’épouse du Chef de l’Etat, "… Malgré l’existence des moyens pour prévenir et dépister le cancer du col de l’utérus, la maladie continue de faire des ravages. Beaucoup d’adolescentes et de jeunes femmes succombent à cette maladie, créant ainsi un déséquilibre familial, facteur inéluctable d’un déséquilibre sociétal. Pourtant, le cancer du col de l’utérus est évitable et curable s’il est diagnostiqué assez précocement et correctement traité. Il n’est pas une fatalité. La présente campagne trouve sa justification dans l’impérieuse nécessité de sensibiliser la population sur la prévention, le dépistage et les options de traitement du cancer du col en vue de réduire considérablement le nombre de malades".
La Première Dame a invité l'assemblée à s'investir dans la sensibilisation dans tous les lieux de rencontres et à toutes les occasions pour que le défi de la lutte contre le cancer du col de l'utérus soit un réel succès. La Première Dame a aussi invité l’ensemble des acteurs concernés à œuvrer en synergie pour porter un coup d’arrêt au fléau.
Pour sa part, en sa double qualité de de femme et de mère, KEITA Aminata MAIGA a assuré de son engagement et de sa disponibilité dans cette lutte qui s’annonce de longue haleine.
Il faut rappeler que durant la présente campagne, des séances de dépistage du cancer du col de l'utérus auront lieu les week-ends sur toute l’étendue du territoire national.

Source: Presidence

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Global Health Security: Rencontre entre le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique et les partenaires

C’était ce lundi 25 juillet 2016 dans la salle de réunion du cabinet que Madame le Ministre avec ses collaborateurs ont reçu les partenaires (OMS , CDC, USAID etc…)

l’objectif de cette rencontre était sur la mise en œuvre de la sécurité sanitaire Mondiale ( Global Health Security)

après plusieurs minutes d’échange d’idées sur le sujet de la rencontre à savoir la mise en œuvre de la sécurité sanitaire Mondiale.

La visite a été marqué par une photo de famille

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SYNTHESE GENERALE SUR L'ATELIER DE FORMATION DES EQUIPES D'INTERVENTIONS RAPIDES

EQUIPES D’INTERVENTION RAPIDEL’hôtel Villa Club de Sélingué a abrité l’atelier de formation  sur le renforcement de capacité des équipes d’interventions rapides du ministère de la santé et de l’hygiène publique du 11 au 18 juillet 2016 dernier. Cet atelier a été organisé conjointement par le Centre des Opérations d’Urgence (C.O.U), la Direction Nationale de la Santé (DNS) et  l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’atelier se voulait  renforcer l'aptitude et les compétences des équipes pluridisciplinaires ainsi que de leurs membres à détecter rapidement et à riposter efficacement aux évènements de santé publique qui, indépendamment de leur source ou origine, présentent ou pourraient présenter un préjudice important pour l'homme.

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Discours de Madame le Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique à la cérémoinie de lancement du Projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées au Sahel

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;

Honorable Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
Madame, Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement ;
Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et corps diplomatiques accrédités au Mali ;
Madame le Gouverneur du district de Bamako ;
Monsieur le Maire de la commune IV du district de Bamako ;
Mesdames, Messieurs  les Représentants des pays membres de la CEDEAO ici présents ;
Monsieur le chef de file des Partenaires Techniques et Financiers ;
Monsieur le Représentant intérimaire de l’OMS ;
Monsieur  le Directeur général de l’OOAS ;
Monsieur le Représentant Résident de la Banque Mondiale au Mali ;
Mesdames, Messieurs  les Représentants des Institutions régionales de Recherche et de Formation du Burkina Faso, du Niger et  du Mali ;        
Mesdames, Messieurs les Représentants de la presse publique, privée et du RECOTRADE;

Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs ;

Permettez-moi, avant tout propos, d’adresser mes vifs remerciements à Monsieur le premier ministre, pour l’honneur qu’il nous fait en président personnellement la cérémonie de lancement du projet sous régional de lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées au Sahel.

Je voudrais également, Monsieur le premier ministre, avec votre permission, souhaiter la bienvenue aux représentants des pays membres de la CEDEAO ici présents : ceux directement concernés par le présent projet, à savoir le Niger, le Burkina Faso et le Mali mais aussi les autres membres de la grande famille, j’allais citer le Bénin, la République de Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Nigéria, le Sénégal et le Togo.

Monsieur le Premier ministre
Le projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées (MTN) au Sahel est un projet sous régional qui couvre trois pays membres de la CEDEAO (Burkina Faso, Mali et Niger) et dont l'objectif est d'accroître l'accès et l'utilisation des services à base communautaire pour la prévention et le traitement du paludisme et de certaines maladies tropicales négligées dans les zones transfrontalières des pays bénéficiaires.

Ce projet complète tous  les investissements nationaux et régionaux en cours et en voie d’acquisition. D'autres pays du Sahel pourront se joindre à cette initiative régionale.
D’une durée de 4 ans, le projet est doté d'une enveloppe financière de 121 millions de dollars US financée par la Banque mondiale sous forme de prêt remboursable, soit environ 37 millions de dollars pour chaque pays.

Il comporte des interventions nationales qui seront mises en œuvre par les pays et une dimension régionale de coordination et de mise en œuvre des activités régionales, sous la responsabilité de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS).
Au Mali, ce sont 19 districts sanitaires frontaliers totalisant 57 aires de santé entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso qui sont concernés
Les Maladies tropicales concernées par ce projet sont : la filariose lymphatique, l’onchocercose ou la cécité des rivières, le trachome, la schistosomiase ou bilharziose urinaire et les géo helminthiases  ou vers intestinaux transmis par le sol (ascaris,  ankylostomes).

Monsieur le premier ministre,

Mesdames messieurs ;
L’idée maîtresse de cette initiative est d’alléger le fardeau énorme du paludisme et des MTN et de contribuer à la réduction de la pauvreté, à l’augmentation de la productivité et à l’amélioration de la qualité de vie des populations touchées.
En ce qui concerne la lutte contre les MTN, les pays de la Région africaine ont réalisé des progrès encourageants. A titre d’exemples, la maladie du ver de Guinée est désormais en passe d’être éradiquée, les quatre pays d’Afrique encore concernés, à savoir le Tchad, le Soudan du Sud, l’Ethiopie et le Mali n’ont enregistré que 22 cas en 2015. Un autre exemple de progrès, presque tous les pays sont parvenus à éliminer la lèpre. Les succès obtenus dans l’allègement du fardeau de l’onchocercose ont entraîné un changement d’objectif, passé de la lutte contre cette maladie à son élimination.
Le rythme des progrès actuels reste néanmoins insuffisant pour permettre aux pays d’atteindre les objectifs d’élimination des MTN d’ici 2030.
 
Au Mali, des acquis importants ont été réalisés en matière de lutte contre les Maladies Tropicales Négligées. Près de 12 000 000 de personnes ont été traitées en 2015 dans les régions de Sikasso, Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti et le District de Bamako avec un taux de couverture  thérapeutique moyenne de 80% et un taux de couverture géographique de 100%.

Aussi, la situation actuelle du trachome, après sept  années de lutte intégrée avec l’appui du Centre carter,  a montré  que sur 57 districts endémiques au départ,  52 ont arrêté le traitement de masse car la prévalence de la maladie est inférieure au seuil d’endémicité fixé à 5%.

Pour la Filariose Lymphatique : après l’évaluation de l’impact du traitement de masse, deux districts (Yanfolila et Bougouni) dans la région de Sikasso ont  arrêté  le traitement grâce aux résultats encourageants obtenus (micro filarémie inférieure à 1%  seuil recommandé par l’OMS). Des évaluations d’arrêt du traitement de masse (TDM)  sont  planifiées dans dix sept districts sanitaires.

L’onchocercose est actuellement maitrisée au Mali dans toutes les zones évaluées. Les prévalences enregistrées sont inférieures au seuil d’endémicité de 5%, voire nulle dans toutes les zones évaluées.


Monsieur le Premier ministre

Mesdames, messieurs ;
Quant au paludisme, malgré les progrès réalisés, il reste un problème crucial de santé publique en Afrique et plus particulièrement dans notre sous région. L’Afrique reste toujours le continent le plus touché ; 80% des décès dus au paludisme surviennent dans 15 pays localisés en Afrique subsaharienne.
Au Mali, le paludisme représente 40% des motifs de consultation. Ainsi en 2015, les établissements de santé du Mali ont enregistré 2 369 245 cas de paludisme dont 797 322 enfants de moins de 5 ans et 117 002 femmes enceintes. 1 978 décès ont été enregistrés.
Des progrès ont été enregistrés grâce à beaucoup d’initiatives qui ont été prises telles que la création de la Direction du programme national de lutte contre le paludisme, la gratuité des CTA chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, la gratuité du test de diagnostic rapide pour les mêmes groupes cibles, la distribution gratuite des MII en routine et lors des campagnes de couvertures universelles, la pulvérisation intra domiciliaire dans deux districts sanitaires de Ségou, la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 à 59 mois de 48 districts sanitaires en 2015, tous les 65 districts sanitaires prévus en 2016, la recherche de candidat vaccinal, la surveillance de la sensibilité et de la résistance des vecteurs du paludisme aux insecticides par le Centre de Recherche et de Formation sur le paludisme (MRTC) de la Faculté de médecine et d’Odontologie du mali etc.

Monsieur le premier ministre,

Mesdames messieurs ;
C’est le lieu de saluer l’engagement personnel de SE M. Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République, Chef de l’Etat et la volonté politique affichée du Gouvernement sous votre leadership, M. le Premier ministre dans la lutte contre les maladies en générale et le paludisme en particulier. Cette volonté politique a valu le prix d’excellence, délivré à son SE Monsieur le Président par ses pairs à la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement le 29 janvier 2016 à Addis Abeba pour la meilleure progression en matière de contrôle du paludisme entre 2011 et 2015.

Mesdames, Messieurs,

Je ne saurais terminer sans remercier les partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans la lutte pour le développement de nos pays en général et contre la maladie en particulier : dans le cas  du présent projet paludisme et MTN, la Banque Mondiale qui a bien voulu accorder le prêt, la forte délégation de l’OOAS, de l’OMS/AFRO, l’OMS/pays, l’USAID, l’UNICEF, Helen Keller International (HKI), Malaria consortium, CRS, Sightsavers (SS), PSI.
Mes sincères remerciements à vous tous ici présents pour l’intérêt que vous portez à ce projet
Quant à nous, les ministres en charge de la santé concernés par ce projet, nous devons nous engager pour la réussite de sa mise en œuvre mais aussi tous les acteurs car nous sommes tous responsables et redevables à nos populations. Engageons nous pour élimer les MTN d’ici 2030 pour l’atteinte des ODD.

Je vous remercie.

Le discours en téléchargement ci-dessous

 

 

 

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Lancement officiel du projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées au Sahel (P/MTN)

Signé entre la Banque mondiale et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), à travers l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) en décembre 2015, le projet Paludisme et maladies tropicales négligées au Sahel (P/MTN) a été officiellement lancé ce mardi à l’hôtel Radisson Blu de Bamako.

La cérémonie de lancement, placée sous le haut patronage du Premier ministre Modibo Kéita, a enregistré la présence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Marie-Madeleine Togo, du directeur général de l’OOAS, Xavier Crespin, du représentant résident de la Banque mondiale, Paul Noumba Um, et plusieurs membres du gouvernement.

Le Premier ministre Modibo Kéita a salué l’engagement des partenaires techniques et financiers et invité les pays bénéficiaires à tout mettre en œuvre pour pérenniser les acquis.

Le P/MTN, financé à hauteur de 121 millions de dollars par la Banque mondiale, a pour but d’accroître l’accès et l’utilisation des services à base communautaire harmonisés pour la prévention et le traitement du paludisme et certaines MTN dans les zones transfrontalières des pays bénéficiaires,

Le projet P/MTN couvre 3 pays de la Cédéao (le Burkina Faso, le Mali et le Niger). Il vise aussi à améliorer la collaboration régionale pour de meilleurs résultats dans tous les pays ; à soutenir la mise en œuvre coordonnée des interventions contre le paludisme et les MTN dans les zones frontalières et à renforcer leurs capacités institutionnelles.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a rappelé les résultats atteints et les défis à relever pour l’élimination de ces fléaux.  A l’en croire, la mise en œuvre de ce projet régional va permettre non seulement de lutter contre ces maladies, mais aussi contribuer au développement socio-économique des pays bénéficiaires.

"L’idée maîtresse de cette initiative est d’alléger le fardeau énorme du paludisme et des MTN et de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’augmentation de la productivité et à l’amélioration de la qualité de vie des populations concernées", a-t-elle précisé.

Le directeur général de l’OOAS a ajouté que sur les 109 pays touchés par le paludisme dans le monde (données OMS), les prévalences et les mortalités les plus élevées sont observées dans 35 pays, dont 30 en Afrique. Parmi ces pays africains, 13 sont dans l’espace CEDEAO.

Les partenaires techniques et financiers, à travers la Banque mondiale, ont assuré l’OOAS de leur soutien au projet P/MTN.

Source: L'Indicateur du Renouveau

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Revue des Programmes de Luttes contre le Paludisme dans l’espace CEDEAO et réunion du Comité de Pilotage régional. Bamako, Mali du 18 au 21 juillet 2016

 

 

 

Atelier de lancement régional de projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées au Sahel et réunion du Comité de Pilotage régional. Bamako, Mali du 18 au moins 21 juillet 2016

La région du Sahel de l'Afrique de l’Ouest compte plus de 80 millions d’habitants. Elle est confrontée à de graves menaces, sécuritaires et de développement, exacerbés par plusieurs décennies de tensions régionales, économiques, politiques, démographiques, et des contraintes écologiques. Le Sahel est également très vulnérable au changement climatique en raison de sa situation géographique à la lisière sud du désert du Sahara et de la forte dépendance de sa population à l'agriculture pluviale et à l'élevage

1 . La variabilité du climat a aussi un impact important sur la distribution et la transmission des maladies transmissibles et accroît la vulnérabilité de la population aux flambées d’épidémies de maladies

2. C’est ainsi que, le paludisme et les maladies tropicales négligées (MTN) touchent de façon disproportionnée les populations de la région du Sahel.

Dans l’espace CEDEAO, le paludisme constitue le premier motif de consultations dans les formations sanitaires des pays DEAO (à l’exception du Cap Vert) avec un taux d'incidence  de plus de 27 000 cas pour 100 000 habitants contre une moyenne de 21 000 cas en Afrique et 4 000 cas pour 100 000 habitants au plan mondial en 2010. Les 14 pays restants de la CEDEAO sont au stade de contrôle renforcé avec des niveaux de performances variables.
Par ailleurs, sur les 109 pays touchés par le paludisme dans le monde, les prévalences et mortalités les plus élevées sont observées dans 35 pays, dont 30 en Afrique. Parmi ces 30 se trouvent treize (13) des 15 pays de la CEDEAO avec 611.440 décès .
Les cinq (5) principaux pays où le paludisme a une forte charge de morbidité dans la région sont le Nigéria, le Ghana, le Burkina  Faso, la Côte d'Ivoire et le Niger.
Quant aux MTN, en Afrique de l’Ouest sub-saharienne, le paludisme et les MTN représentent entre 15% à 26% du fardeau des maladies mesurées en nombre d’Années de Vie Corrigées du facteur Invalidité (AVCI).
Les taux de morbidité, d'incapacité et de mortalité associés au paludisme et aux maladies tropicales négligées pourraient être considérablement réduits ou éliminés grâce à la mobilisation des ressources, la mise en œuvre des interventions harmonisées, coordonnées et une collaboration régionale efficace.

C’est ainsi que dans le cadre de ses interventions prioritaires de développement pour lutter contre l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée, la Banque Mondiale (BM) a décidé, en collaboration avec la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),d’investir dans le secteur de la santé à travers, entre autres, la mise en œuvre du projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées au Sahel. Il s’agit d’un projet régional qui couvre trois pays sahéliens membres de la CEDEAO (Burkina Faso, Mali et, Niger).

Doté d’une enveloppe financière de 121 millions de dollars US et financé par la Banque mondiale, le projet comporte des interventions nationales qui seront mises en œuvre par les pays et une dimension régionale de coordination et de mise en œuvre d’activités régionales, sous la responsabilité de l’OOAS, dont la principale mission est d’offrir le niveau le plus élevé en matière de prestations de soins de santé de la région de la CEDEAO.

Le projet sera mis en œuvre dans le cadre de stratégies régionales de lutte contre le paludisme et les MTN fondées sur les meilleures pratiques régionales et recommandations de l'OMS. Les interventions nationales et transfrontalières ainsi formulées et leur dimension régionale seront mises en œuvre, afin de renforcer les stratégies de lutte contre le paludisme et les MTN dans les zones transfrontalières où la prévalence et la transmission des maladies est la plus élevée et l'accès aux services les plus bas, à travers trois composantes à savoir:

• Amélioration de la collaboration régionale pour de meilleurs résultats dans tous les pays;
• Soutien à la mise en œuvre coordonnée des interventions contre le paludisme et les MTN dans les zones frontalières;
• Renforcement des capacités institutionnelles.

L'objectif de développement du projet (PDO) vise à «accroître l’accès et l’utilisation des services à base communautaire harmonisés pour la prévention et le traitement du paludisme et de certaines maladies tropicales négligées dans les zones transfrontalières des pays bénéficiaires».

Les principales stratégies de mise en œuvre du projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées au Sahel sont orientées vers la mise en place d’une approche de coordination régionale pour soutenir la mise en œuvre de services communautaires durables pour les populations mal desservies.
Ces stratégies justifient qu’une communication forte soit assurée tout le long de la mise en œuvre du projet pour permettre à l’ensemble des acteurs d’avoir une compréhension commune des objectifs du projet, des mécanismes de mise en œuvre et des résultats obtenus.
C’est dans ce cadre qu’intervient  le lancement régional du projet, les 19 et 20 juillet 2016 à Bamako. 
Ce lancement a été précédé le 18 juillet de la réunion du Comité régional de pilotage toujours à Bamako.

 

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Liste du nouveau gouvernement: DECRET N°2016-0510 / P-RM DU 07 JUILLET 2016 PORTANT NOMINATION DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT LE PRESIDENT DE LA REPUuvernement: DECRET N°2016-0510-/P-RM DU 07 JUILLET 2016 PORTANT NOMINATION DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT


LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la Constitution ;
Vu le décret N°2015-0003/P-RM du 08 janvier 2015 portant nomination du Premier ministre ;
Sur proposition du Premier ministre,
DECRETE :
Article 1er : Sont membres du Gouvernement en qualité de :
1. Ministre de l'Administration Territoriale
Monsieur Abdoulaye Idrissa MAIGA
2. Ministre de la Défense et des Anciens Combattants
Monsieur Tiéman Hubert COULIBALY
3. Ministre des Mines
Professeur Tiémoko SANGARE
4. Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile
Général de Brigade Salif TRAORE
5. Ministre de la Solidarité et de l'Action Humanitaire
Monsieur Hamadou KONATE
6. Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l'Intégration Africaine
Monsieur Abdoulaye DIOP
7. Ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Garde des Sceaux
Maitre Mamadou Ismael KONATE
8. Ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l'Etat
Monsieur Mohamed AG ERLAF
9. Ministre de l’Economie et des Finances
Docteur Boubou CISSE
10. Ministre de la Réconciliation Nationale
Monsieur Mohamed AL MOCTAR
11. Ministre des Maliens de l'Extérieur
Docteur Abdourhamane SYLLA
12. Ministre de la Promotion de l'Investissement et du secteur privé
Monsieur Konimba SIDIBE
13. Ministre des Domaines de l'Etat et des Affaires Foncières
Maître Mohamed Ali BATHILY
14. Ministre de l'Agriculture
Monsieur Kassoum DENON
15. Ministre de l'Elevage et de la Pêche
Docteur Nango DEMBELE
16. Ministre de l'Education Nationale
Professeur Kénékouo dit Barthélémy TOGO
17. Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique
Professeur Assétou Founè Samaké MIGAN
18. Ministre de l'Economie Numérique et de la Communication, Porte- parole du Gouvernement
Maître Mountaga TALL
19. Ministre de l'Equipement, des Transports et du Désenclavement
Madame TRAORE Seynabou DIOP
20. Ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme
Monsieur Ousmane KONE
21. Ministre du développement industriel
Monsieur Mohamed Aly Ag IBRAHIM
22. Ministre de l'Emploi et de la Formation Professionnelle
Monsieur Mahamane BABY
23. Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique
Dr Marie Madeleine TOGO
24. Ministre du Travail et de la Fonction Publique chargé des Relations avec les Institutions
Madame DIARRA Raky TALLA
25. Ministre du Commerce
Monsieur Abdel Karim KONATE
26. Ministre de l'Energie et de l'Eau
Monsieur Malick ALHOUSSEINI
27. Ministre de l'Environnement, de l'Assainissement et du Développement Durable
Madame Keita Aida MBO
28. Ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Population
Monsieur Sambel Bana DIALLO
29. Ministre de la Culture
Madame N'DIAYE Ramatoulaye DIALLO
30. Ministre de I'Artisanat et du Tourisme
Madame Nina WALET INTALLOU
31. Ministre de la Promotion de la Femme, de l'Enfant et de la Famille
Madame SANGARE Oumou BAH
32. Ministre des Sports
Monsieur Housseini Amion GUINDO
33. Ministre des Affaires Religieuses et du Culte
Monsieur Thierno Amadou Omar Hass DIALLO
34. Ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne
Amadou KOITA Monsieur

Article 2 : le présent décret, qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires, notamment celles du Décret N°2016-0022/P-RM du 15 janvier 2016 portant nomination des membres du Gouvernement, sera enregistré et publié au Journal Officiel.
Bamako, le 07 juillet 2016
Le Président de la République
Ibrahim Boubacar KEITA
Le Premier ministre
Modibo KEITA

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Participation virtuelle de son excellence le ministre Abdoulaye Diop à la session du conseil de sécurité de l'ONU sur le renforcement et l'extension du mandat de la MINUSMA: techniquement assuré par le ministère de la santé et de l'hygiène publique

Participation virtuelle de son excellence le ministre Abdoulaye Diop à la session du conseil de sécurité de l'ONU sur le renforcement et l'extension du mandat de la MINUSMA: techniquement assuré par le ministère de la santé et de l'hygiène publique à travers l'ANTIM.

C'était ce jour 29 juin 2016 dans le bureau du ministre en charge des affaires étrangères que le ministre Diop à participé par visioconférence à la session du conseil de sécurité consacrée à la minusma. La participation a été assurée par l'équipe responsable des visioconférences de l'ANTIM. Etaient à la manœuvre les compétences comme Moussa Coulibaly et Badara Aliou Diakite.

Le ministre était particulièrement heureux pour cette belle prestation effectuée grâce à l'ANTIM qui confirme l'expertise malienne dans le domaine des TIC. Nous sommes un service public qui gagne!

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